Qualiopi : critère 6 – indicateur 24 RNQ

L’indicateur 24 du Référentiel National Qualité (RNQ) concerne l’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel. Il impose au prestataire de réaliser une veille active sur les évolutions des compétences, des métiers et des emplois dans ses secteurs d’intervention. Cette veille vise à garantir que le prestataire reste informé des tendances et changements susceptibles d’impacter la qualité de ses prestations.

Au-delà de la simple collecte d’informations, le prestataire doit exploiter les enseignements tirés de cette veille pour adapter ses offres et améliorer ses pratiques. Cette démarche proactive est essentielle pour assurer une réponse pertinente aux besoins des bénéficiaires et pour maintenir la conformité aux exigences réglementaires et qualité.

La veille légale et réglementaire doit être rigoureuse, continue et intégrée dans le fonctionnement quotidien du prestataire. Elle contribue à la capacité d’innovation et d’adaptation des formations ou accompagnements proposés. Ainsi, le prestataire démontre son engagement à anticiper les évolutions du marché du travail, des compétences et des exigences des financeurs.

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L’indicateur 24 du RNQ concerne principalement tous les prestataires de formation, qu’ils soient organismes de formation (OF), centres de formation d’apprentis (CFA), ou structures délivrant des actions de formation professionnelle continue.

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centres de bilan de compétences indicateur 24 qualiopi
CFA indicateur 24 qualiopi RNQ
VAE indicateur 24 qualiopi

L’indicateur 24 du RNQ vise à garantir que le prestataire s’inscrit activement dans son environnement professionnel par une veille approfondie et régulière. Cette obligation consiste à surveiller les évolutions des compétences, des métiers et des besoins du marché. L’objectif est d’adapter en continu les offres de formation et d’accompagnement, afin de répondre efficacement aux attentes des bénéficiaires et des financeurs.

Le prestataire doit démontrer que cette veille est structurée, planifiée, et intégrée dans ses processus internes. Il ne s’agit pas seulement de collecter des informations, mais d’exploiter les données. Le but est d’améliorer la qualité et la pertinence des prestations. L’indicateur 24 du RNQ demande également que les résultats de cette veille soient diffusés auprès des équipes concernées pour assurer une compréhension partagée des enjeux.

Cette démarche favorise l’innovation pédagogique, le développement des compétences adaptées aux réalités économiques, et la conformité aux exigences réglementaires. Elle permet aussi au prestataire d’anticiper les mutations du marché du travail et de maintenir un positionnement compétitif.

En résumé, respecter l’indicateur 24 du RNQ c’est assurer une gestion proactive et dynamique des évolutions professionnelles, ce qui contribue à la satisfaction des clients et à la pérennité de la certification Qualiopi.

Pour démontrer la conformité à l’indicateur 24 du RNQ, le prestataire doit fournir des preuves tangibles attestant de son engagement dans une veille active et structurée sur son environnement professionnel.

Parmi les supports acceptés, on retrouve ainsi :

critère 4 indicateur 20 de qualiopi RNQ
critère 4 indicateur 20 de qualiopi RNQ
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Ces preuves doivent être claires, datées, et accessibles pour faciliter le contrôle lors de l’audit Qualiopi.

Pour répondre efficacement à l’indicateur 24 du RNQ, le prestataire doit instaurer une démarche structurée de veille sur son environnement professionnel. Cette démarche commence par l’identification des sources d’information pertinentes, telles que les publications spécialisées, les réseaux professionnels, les fédérations sectorielles, et les organismes certificateurs.

La veille doit être planifiée et intégrée dans le fonctionnement quotidien de l’organisme. Il est conseillé de définir un calendrier régulier pour collecter, analyser et diffuser les informations clés. Ce calendrier facilite la rigueur et la continuité du suivi.

La communication interne joue un rôle crucial. Les résultats de la veille doivent être partagés avec les équipes concernées via des réunions, des newsletters ou des plateformes collaboratives. Cela favorise une compréhension commune des enjeux et une adaptation rapide des pratiques.

La mise à jour régulière des contenus pédagogiques, des référentiels et des supports de formation est une bonne pratique essentielle. Elle garantit que les prestations restent en phase avec les évolutions du marché et les attentes des bénéficiaires.

L’implication des responsables qualité et des directions est primordiale pour piloter la veille, mobiliser les ressources nécessaires, et s’assurer de la prise en compte effective des informations recueillies.

Enfin, il est important de documenter toutes les actions liées à la veille, afin de disposer de preuves claires lors de l’audit. La traçabilité de la veille renforce la crédibilité de l’organisme et facilite l’amélioration continue.

Le non-respect de l’indicateur 24 du RNQ peut avoir des conséquences importantes pour le prestataire. Lors de l’audit Qualiopi, l’absence ou la faiblesse de la veille sur l’environnement professionnel est susceptible d’entraîner une non-conformité, mineure ou majeure selon la gravité.

Une non-conformité mineure peut être constatée si la veille est partielle, irrégulière ou insuffisamment formalisée. Dans ce cas, l’organisme doit rapidement mettre en place des mesures correctives pour renforcer sa surveillance et améliorer la diffusion des informations.

En revanche, une non-conformité majeure sera relevée si le prestataire ne parvient pas à démontrer qu’il réalise une veille effective et structurée. Cette situation remet en cause sa capacité à adapter ses prestations aux évolutions du marché et aux besoins des bénéficiaires.

Les conséquences de cette non-conformité majeure sont lourdes : la certification Qualiopi peut être suspendue ou retirée, ce qui compromet l’accès aux financements publics et la crédibilité de l’organisme.

Par ailleurs, l’absence de veille nuit à la qualité des prestations. Le prestataire risque de proposer des formations obsolètes ou non adaptées, ce qui affecte la satisfaction des bénéficiaires et peut entraîner une perte de clients.

Enfin, la veille insuffisante expose l’organisme à des risques stratégiques, notamment en termes d’innovation, de positionnement concurrentiel, et de conformité réglementaire.

Il est donc essentiel pour le prestataire d’instaurer une veille rigoureuse et régulière afin de préserver sa performance et sa pérennité.

Il s’agit de l’obligation pour le prestataire de réaliser une veille active sur les évolutions des compétences, métiers et exigences de son environnement professionnel.

Tous les prestataires de formation, quel que soit leur statut, doivent mettre en place ce dispositif. La direction, les responsables qualité, et les équipes pédagogiques en sont les principaux acteurs.

Comptes rendus de participation à des événements professionnels, adhésions à des réseaux, rapports de veille, mises à jour des supports pédagogiques, communications internes.

Par des newsletters, réunions dédiées, plateformes collaboratives, ou formations internes ciblées.

Suspension ou retrait de la certification, perte de financements, baisse de qualité des prestations, et perte de crédibilité.

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