La qualification et le développement des compétences des personnels chargés de mettre en œuvre les prestations
L’indicateur 21 du RNQ est un élément clé qui s’inscrit dans le cadre du critère 5. Il concerne la qualification, la mobilisation et la gestion des compétences des personnels impliqués dans la réalisation des prestations. Ce critère vise à garantir que chaque intervenant, qu’il soit interne ou externe, possède les compétences nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques des formations et aux attentes des bénéficiaires. Le prestataire doit démontrer qu’il a défini clairement les compétences requises, qu’il veille à leur mise à jour régulière, et qu’il contrôle leur maîtrise effective dans la pratique.
La bonne qualification des personnels est essentielle pour assurer la qualité pédagogique, technique et organisationnelle des prestations. Cela comprend aussi bien les formateurs et les accompagnateurs que le personnel administratif ou de suivi. En outre, la formation continue et la sensibilisation aux particularités des publics, notamment les personnes en situation de handicap, font partie intégrante de cet indicateur.
Il ne suffit pas seulement de recruter des intervenants qualifiés. Le prestataire doit aussi mettre en place des processus pour maintenir et développer ces compétences tout au long du parcours professionnel. L’évaluation régulière des compétences permet d’identifier les besoins de formation complémentaire ou d’adaptation, ce qui garantit un niveau de qualité conforme aux exigences du référentiel Qualiopi.
Ainsi, cet indicateur constitue un levier majeur pour la réussite des audits Qualiopi et pour la satisfaction des bénéficiaires. Le prestataire qui respecte ces exigences témoigne de son engagement à proposer des prestations de haute qualité, fiables et adaptées.
Qui est concerné par l’indicateur 21 du RNQ ?
L’indicateur 21 du RNQ s’adresse à tous les organismes de formation, Centres de Formation d’Apprentis (CFA), et prestataires qui mettent en œuvre des prestations nécessitant l’intervention de personnels qualifiés. Cette exigence concerne aussi bien les intervenants internes, comme les formateurs, les tuteurs, ou les référents pédagogiques, que les intervenants externes, tels que les experts ou consultants sollicités ponctuellement.

Les organismes de formation

Les centres de bilan de compétences

Les CFA

Les centres de VAE
Objectifs et exigences de l’indicateur 21 du RNQ
Pour satisfaire pleinement à l’indicateur 21 du RNQ, le prestataire doit démontrer qu’il maîtrise plusieurs aspects essentiels liés aux compétences de ses personnels. Tout d’abord, il doit prouver que les compétences nécessaires aux prestations sont clairement identifiées et définies en amont. Cette identification doit être en adéquation avec la nature des prestations, les objectifs pédagogiques, et les besoins des publics. Cela garantit que chaque intervenant possède un profil adapté.
Ensuite, le prestataire doit mettre en place un processus rigoureux de mobilisation et de développement des compétences. Cela passe par des actions concrètes telles que le recrutement ciblé, la formation initiale et continue, ainsi que la sensibilisation aux spécificités des publics, notamment ceux en situation de handicap. Ce processus permet d’assurer une montée en compétences régulière et une adaptation constante aux évolutions des métiers et des techniques pédagogiques.
Par ailleurs, la maîtrise effective des compétences doit être évaluée régulièrement. Cette évaluation peut prendre la forme d’entretiens professionnels, de bilans de compétences, ou d’observations sur le terrain. Elle permet d’identifier les besoins en formation complémentaire et de suivre la progression des personnels.
Enfin, le prestataire doit démontrer que ces éléments sont formalisés et tracés dans des documents accessibles, tels que les plans de développement des compétences, les fiches de poste, ou les rapports d’activité. Cette formalisation facilite la préparation à l’audit et renforce la crédibilité du prestataire.
En résumé, cet indicateur exige une gestion proactive et documentée des compétences pour garantir la qualité des prestations.
Quels sont les exemples de preuves attendues pour l’indicateur 21 du RNQ ?
Pour prouver la conformité à l’indicateur 21 du RNQ, le prestataire doit présenter des documents clairs, précis et à jour qui attestent de la gestion des compétences au sein de l’organisme.
Parmi les supports acceptés, on retrouve ainsi :

Analyse des besoins en compétenecs

Modalités de recrutement et d’intégration du personnel

Les CV, certifications, attestations de formation des intervenants
Enfin, la sensibilisation aux besoins particuliers, notamment à l’accueil des personnes en situation de handicap, doit être documentée via des supports de formation ou des actions spécifiques menées.
Ces preuves réunies forment un dossier solide, garantissant la conformité à l’indicateur 21 et facilitant le passage de l’audit Qualiopi.
Comment vérifier la maîtrise des compétences pour l’indicateur 21 du RNQ ?
Vérifier la maîtrise des compétences des personnels est un enjeu majeur pour répondre à l’indicateur 21 du RNQ. Le prestataire doit mettre en place des mécanismes efficaces et réguliers pour s’assurer que les intervenants disposent réellement des savoir-faire requis.
La première étape consiste à organiser des entretiens professionnels annuels ou pluriannuels. Ces entretiens permettent d’évaluer le niveau de compétence, d’identifier les besoins en formation, et de fixer des objectifs de développement. Ils favorisent un dialogue constructif entre les salariés et la direction, renforçant la motivation et l’engagement.
Ensuite, l’observation directe en situation professionnelle constitue un outil précieux. Que ce soit lors de sessions de formation, d’accompagnement ou d’activités administratives, l’observateur peut apprécier la maîtrise des compétences techniques et pédagogiques. Cette démarche peut s’accompagner d’auto-évaluations ou de retours d’expérience, offrant une vision complète.
Le recours à des évaluations formelles, telles que des tests de connaissances, des certifications internes ou externes, contribue aussi à garantir la compétence. Ces évaluations apportent des preuves objectives et permettent de valider les acquis.
Par ailleurs, la formation continue joue un rôle fondamental. Le suivi des actions de formation, la participation à des ateliers ou séminaires spécialisés, ainsi que les mises à jour des compétences doivent être enregistrés et analysés. Cela assure une adaptation constante aux évolutions du métier.
Enfin, la traçabilité de ces vérifications est indispensable. Le prestataire doit conserver les comptes rendus d’entretien, les résultats d’évaluation et les preuves de formation pour justifier la conformité lors de l’audit Qualiopi.
En résumé, la combinaison de plusieurs outils garantit une évaluation fiable et régulière des compétences, répondant aux exigences du référentiel Qualiopi.
Conséquences d’une non-conformité à l’indicateur 21 du RNQ
Le non-respect de l’indicateur 21 du RNQ peut entraîner des conséquences majeures pour un organisme de formation lors de l’audit Qualiopi. Une gestion inadéquate des compétences des personnels impacte directement la qualité des prestations et la satisfaction des bénéficiaires.
Une non-conformité mineure peut être relevée si le prestataire présente des lacunes ponctuelles, comme une documentation insuffisante ou une absence partielle de suivi des compétences. Dans ce cas, il doit rapidement mettre en œuvre des actions correctives pour répondre aux exigences du référentiel. Si ces mesures sont efficaces, la certification peut être maintenue.
En revanche, une non-conformité majeure traduit un manquement systémique et sérieux. Par exemple, l’absence totale d’évaluation des compétences, le recrutement sans vérification adéquate des qualifications, ou le manque de formation continue peuvent compromettre la certification. Cette situation peut conduire à une suspension, voire un retrait de la certification Qualiopi, impactant la capacité du prestataire à obtenir des financements publics et mutualisés.
Au-delà des risques pour la certification, le non-respect de cet indicateur porte atteinte à la crédibilité de l’organisme. Les bénéficiaires peuvent ressentir un manque de professionnalisme, une mauvaise adaptation aux besoins, et une baisse de qualité dans l’accompagnement et la formation.
Enfin, ne pas respecter la qualification et le développement des compétences expose aussi à des risques réglementaires, notamment dans le cadre de la prise en charge des publics en situation de handicap, où la compétence est une exigence légale.
Il est donc essentiel d’investir dans une gestion rigoureuse des compétences pour sécuriser la certification et garantir la qualité durable des prestations.
FAQ – Indicateur 21 du RNQ
Quels personnels sont concernés par l’indicateur 21 ?
Tous les intervenants internes et externes impliqués dans la mise en œuvre des prestations.
Comment prouver la qualification des personnels ?
Par les CV, certifications, formations suivies, et bilans d’évaluation des compétences.
Quelles sont les méthodes pour vérifier la maîtrise des compétences ?
Entretiens professionnels, évaluations formelles, observations, et suivi de la formation continue.
Faut-il former les équipes à l’accueil des personnes en situation de handicap ?
Oui, la sensibilisation est obligatoire pour garantir l’inclusion et la conformité.
Que risque-t-on en cas de non-conformité à cet indicateur ?
Suspension ou retrait de la certification Qualiopi, perte de financements et baisse de crédibilité.
Pour conclure :
L’indicateur 21 du RNQ met en lumière l’importance cruciale de la qualification et du développement des compétences des personnels chargés de mettre en œuvre les prestations. Assurer que chaque intervenant possède les compétences adaptées, qu’elles soient techniques, pédagogiques ou relationnelles, est indispensable pour garantir la qualité des formations.
Le prestataire doit également veiller à la formation continue et à l’évaluation régulière de ces compétences. Cette démarche proactive permet non seulement d’assurer la conformité aux exigences Qualiopi, mais aussi d’améliorer en permanence les prestations proposées.
En respectant cet indicateur, l’organisme renforce la confiance des bénéficiaires, sécurise sa certification, et optimise ses chances de réussite lors des audits. C’est un facteur clé pour pérenniser son activité et se différencier sur un marché exigeant.