Qualiopi : critère 1 – indicateur 2 RNQ

L’indicateur 2 du critère 1 de la certification Qualiopi (RNQ) impose aux prestataires de formation de publier des indicateurs de résultats fiables, pertinents et facilement accessibles. Cette exigence vise à renforcer la transparence de l’offre de formation, tout en aidant les futurs bénéficiaires à faire un choix éclairé.

Concrètement, les organismes doivent présenter des résultats en lien avec la nature de leurs prestations : taux de satisfaction, taux d’achèvement, taux de certification, ou encore taux d’insertion professionnelle. Il ne s’agit pas de publier tous les chiffres disponibles, mais bien de sélectionner les résultats les plus représentatifs de la qualité des actions menées.

Cette obligation s’applique à tous les prestataires, avec des attentes particulières pour les CFA, qui doivent se référer aux données issues d’InserJeunes ou en produire selon les modalités précisées dans le guide de lecture Qualiopi.

Lors de l’audit Qualiopi, l’indicateur 2 permet à l’auditeur de vérifier que l’information diffusée est non seulement complète, mais aussi claire, datée et mise à jour régulièrement. Elle doit refléter une réalité mesurable, et non un discours commercial.

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L’indicateur 2 du RNQ concerne tous les prestataires souhaitant obtenir ou renouveler leur certification Qualiopi. Il ne s’adresse pas uniquement aux centres de formation traditionnels. Il vise également les CFA, les centres de bilan de compétences, les structures spécialisées en VAE, et les prestataires d’actions permettant une préparation à l’apprentissage.

Cela concerne donc :

organismes de formation indicateur 2 qualiopi
centres de bilan de compétences indicateur 2 qualiopi
CFA indicateur 2 qualiopi
VAE indicateur 2 qualiopi

Pour répondre à l’indicateur 2 du RNQ, les organismes doivent mettre à disposition des indicateurs de résultats sous une forme claire, accessible et consultable avant toute inscription. L’objectif est de démontrer la qualité des actions réalisées à l’aide de données mesurables et actuelles.

Parmi les supports acceptés, on retrouve naturellement :

critère 1 indicateur 2 de qualiopi
critère 1 indicateur 2 de qualiopi
critère 1 indicateur 2 de qualiopi
critère 1 indicateur 2 de qualiopi

L’auditeur s’assurera que ces supports sont effectivement mis à disposition du public avant l’entrée en formation. Il ne suffit pas de collecter les données en interne : elles doivent être communiquées de façon proactive et non uniquement sur demande. Cela peut se faire via un site web, un e-mail d’information initial ou un livret de présentation envoyé dès la première prise de contact.

Il est aussi important que ces supports précisent la période de référence des résultats. Des indicateurs non datés ou trop anciens seront considérés comme non conformes. Pour les CFA, une mise à jour annuelle des données est obligatoire, selon les exigences d’InserJeunes ou les règles spécifiques mentionnées dans le guide de lecture Qualiopi.

En résumé, tout support est acceptable s’il permet une consultation simple, en amont de l’action, et s’il présente des données compréhensibles, fiables et actualisées.

Pour répondre efficacement à l’indicateur 2 du RNQ, il ne suffit pas de publier des chiffres. Il faut d’abord sélectionner les bons indicateurs, ceux qui reflètent réellement la qualité de vos actions et qui sont compréhensibles pour le public.

Le guide de lecture Qualiopi recommande de choisir des indicateurs pertinents selon votre type d’action. Un organisme de formation pourra diffuser un taux de satisfaction des bénéficiaires, un taux de réussite à une certification, ou encore un taux d’achèvement de parcours. Un CFA mettra en avant les taux d’insertion professionnelle, les taux de rupture de contrat, ou les résultats d’examen. Les centres de VAE peuvent communiquer sur le taux de validation totale ou partielle, et les centres de bilan sur le taux d’atteinte des objectifs définis.

Une fois les données sélectionnées, la diffusion devient essentielle. Ces résultats doivent être accessibles avant l’entrée en formation, sans démarche complexe de la part du bénéficiaire. Une page dédiée sur votre site, un lien envoyé avec les documents d’information ou une fiche programme contenant les chiffres sont des pratiques conformes. Le support utilisé importe peu, tant qu’il permet une consultation simple, spontanée et sans restriction.

Pensez à dater vos résultats et à préciser la méthode de calcul si nécessaire. Un indicateur sans contexte perd en valeur et en crédibilité. Mieux vaut afficher un taux de satisfaction calculé sur 12 personnes, que de ne rien publier du tout.

Enfin, cette diffusion ne doit pas être ponctuelle. Elle doit faire partie intégrante de votre démarche qualité et être mise à jour au moins une fois par an, en particulier si vous êtes un CFA.

Pour satisfaire pleinement à l’indicateur 2 du RNQ, les données que vous diffusez doivent être non seulement lisibles et accessibles, mais surtout fiables. Cela signifie que vous devez pouvoir démontrer leur exactitude, leur origine et leur méthode de calcul.

La fiabilité commence par une collecte rigoureuse. Si vous utilisez des questionnaires de satisfaction, assurez-vous que le taux de réponse est représentatif. Archivez les réponses, conservez les formulaires ou exports numériques, et datez vos enquêtes. Vous devez être capable de prouver que les chiffres publiés sont issus de sources concrètes et vérifiables.

Ensuite, il est essentiel d’utiliser des modalités de calcul transparentes. Indiquez, par exemple, le nombre total de bénéficiaires concernés, la période de référence, ou encore le critère de réussite utilisé. Un taux de satisfaction sans précisions sur l’échelle de mesure ou le volume interrogé sera peu exploitable, voire contestable lors d’un audit Qualiopi.

Pour les CFA, les données issues d’InserJeunes sont privilégiées, mais vous pouvez également produire vos propres indicateurs si les résultats officiels ne sont pas disponibles. Dans tous les cas, conservez une trace écrite des sources utilisées, qu’il s’agisse d’extractions de logiciels, de documents internes ou de résultats de plateformes.

Enfin, pour éviter toute remise en question de vos chiffres, intégrez cette démarche dans votre logique d’amélioration continue. Analysez régulièrement vos indicateurs, comparez-les d’une année sur l’autre et ajustez vos actions en conséquence. Cela renforcera non seulement votre conformité, mais aussi votre crédibilité.

Non. Vous devez publier des indicateurs pertinents et compréhensibles, en lien avec la nature de vos prestations. Inutile d’inonder le public de données, l’objectif est d’être clair et utile.

C’est accepté, à condition de le justifier. Vous pouvez l’indiquer sur vos supports en précisant qu’aucune donnée n’est encore disponible. L’auditeur vérifiera que vous avez prévu de collecter ces informations à l’avenir.

Non. Les indicateurs doivent être accessibles spontanément, avant même qu’un bénéficiaire ne s’engage. Cela garantit la transparence de l’offre et la liberté de choix du public.

Oui. Une date de mise à jour est indispensable. Elle permet à l’auditeur de vérifier que les données sont à jour et reflètent une réalité récente.

Oui, si le contenu est lisible, actualisé, daté, et facilement transmissible ou téléchargeable. L’important n’est pas le support, mais la clarté et l’accessibilité de l’information.

Non. Une estimation raisonnable, cohérente et expliquée suffit. Il faut surtout éviter les chiffres imprécis, invérifiables ou hors contexte.

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