Qualiopi : critère 1 – indicateur 1 RNQ

L‘indicateur 1 du critère 1 de la certification Qualiopi, tel que défini dans le Référentiel National Qualité (RNQ), impose une obligation essentielle : diffuser une information claire, exhaustive, datée et actualisée sur chaque prestation. Cette exigence s’adresse à tous les organismes, quel que soit leur type de formation ou de public. Elle permet d’assurer un niveau de transparence élevé dès le premier contact entre le prestataire et les bénéficiaires potentiels. Ce critère n’est pas accessoire. Il reflète la capacité de l’organisme à structurer son offre de manière lisible et cohérente.

Le RNQ précise noir sur blanc les éléments attendus. Pour chaque prestation, le prestataire doit fournir des informations sur les prérequis, les objectifs pédagogiques, la durée, les modalités et délais d’accès, les tarifs, les méthodes pédagogiques mobilisées, les modalités d’évaluation, les coordonnées de contact, ainsi que les conditions d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Aucun de ces éléments ne peut être oublié.

Ce niveau d’information doit être présent avant l’entrée en formation, facilement accessible par tous les publics. Il doit aussi être daté pour permettre à l’auditeur de vérifier que l’information est tenue à jour. En somme, l’indicateur 1 invite chaque organisme à poser les bases d’une communication rigoureuse et à adopter une logique de qualité dès les premières interactions avec le public.

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La certification Qualiopi exige une information complète et détaillée pour chaque prestation proposée. Cela ne signifie pas simplement mentionner quelques éléments génériques sur un site web ou un catalogue, mais bien fournir un contenu individualisé, spécifique à chaque formation ou accompagnement, qui respecte tous les critères du RNQ. L’objectif est de permettre à un bénéficiaire potentiel de savoir exactement à quoi s’attendre, sans zone d’ombre.

Prenons un exemple concret. Une fiche programme de formation qui ne mentionne pas les prérequis ou les modalités d’évaluation n’est pas conforme. Un site internet qui affiche les objectifs et la durée mais oublie de préciser les délais d’accès ou les contacts peut également poser problème. La logique est simple : si un item obligatoire est manquant, le risque de non-conformité devient réel.

Le niveau attendu est celui d’une exhaustivité maîtrisée : chaque support de communication doit permettre à un tiers – y compris l’auditeur – de vérifier que l’ensemble des informations clés est bien présent. Cela suppose une organisation interne solide, avec un processus clair de validation et de mise à jour des contenus. Il ne suffit pas d’avoir l’information quelque part dans un document. Elle doit être présentée de façon lisible, compréhensible, et facilement accessible.

Ce niveau d’exigence, s’il est anticipé, devient une force. Il permet à l’organisme de mieux structurer son offre, de rassurer ses futurs apprenants, et de démontrer qu’il s’inscrit pleinement dans une démarche qualité.

Le Référentiel National Qualité reste ouvert sur les formats possibles pour diffuser cette information. Ce qui compte, c’est le contenu. Autrement dit, peu importe le support, tant qu’il contient bien tous les éléments exigés et qu’il est daté. En audit, il faudra présenter des éléments de preuve concrets et vérifiables. C’est à ce niveau que les supports de communication prennent toute leur importance.

Parmi les supports acceptés, on retrouve naturellement :

plaquettes supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi
catalogues de formation supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi
programme de formation supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi
pages site internet supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi
flyers supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi
publications sur les réseaux sociaux supports critère 1 indicateur 1 de qualiopi

Certains organismes utilisent également leurs conditions générales de vente, leurs formulaires de contact ou leurs documents de contractualisation. Ces documents sont pertinents à condition qu’ils soient clairs, à jour, et qu’ils couvrent bien l’ensemble des éléments demandés.

Chaque organisme peut donc adapter sa stratégie selon ses moyens et son public. Un site internet est souvent le canal privilégié, mais ce n’est pas le seul. L’essentiel est de montrer que l’information est disponible à tout moment, sans besoin de contact préalable, sans condition d’inscription, et sans demander à l’auditeur de deviner où chercher. Il ne suffit pas d’envoyer l’information à la demande : elle doit être publiquement accessible.

Enfin, chaque support doit porter une date d’actualisation visible. Cela permet de prouver que l’information est régulièrement mise à jour, ce qui est une condition essentielle de conformité Qualiopi.

L’indicateur 1 concerne l’ensemble des prestataires concourant au développement des compétences :

organismes de formation indicateur 1 qualiopi
centres de bilan de compétences indicateur 1 qualiopi
CFA indicateur 1 qualiopi
VAE indicateur 1 qualiopi

Les Centres de Bilan de Compétences (CBC) doivent, en plus des informations habituelles attendues pour chaque prestation, intégrer un complément réglementaire dans leurs supports de communication. Cette obligation concerne toutes les structures qui proposent ce type d’accompagnement, qu’il s’agisse de leur activité principale ou d’une offre plus ponctuelle.

Le Référentiel National Qualité attend que l’organisme informe clairement le public sur trois points essentiels : le cadre légal du bilan de compétences, les objectifs poursuivis (comme faire le point sur sa carrière, préparer une reconversion ou valoriser ses compétences), et les modalités de financement (notamment via le CPF, un accord de l’employeur ou un financement personnel). Ces informations doivent figurer sur tous les supports utilisés : sites internet, programmes, brochures, flyers, ou documents contractuels.

Or, cette exigence est parfois oubliée, surtout lorsque l’activité de bilan est marginale. Pourtant, pour l’auditeur, ce point fait partie intégrante de l’indicateur 1. Ne pas le respecter peut suffire à entraîner une non-conformité, même si toutes les autres informations sont bien présentes.

Mentionner ces éléments de manière claire, cohérente et systématique est non seulement un gage de sérieux, mais aussi une preuve de maîtrise du cadre réglementaire. Cela montre que l’organisme agit en toute transparence, dans le respect des règles, et qu’il s’engage à offrir un accompagnement conforme aux attentes du Référentiel Qualiopi.

Quand on parle de l’indicateur 1 du référentiel Qualiopi, on parle d’un principe de base : permettre à toute personne de comprendre, en un coup d’œil, ce que vous proposez. Il n’existe pas de modèle tout prêt à suivre. Le RNQ vous guide avec des exemples, mais vous restez libre dans la forme, tant que le fond est là.

Cette liberté a une contrepartie : vous devez vous assurer que chaque support partagé à l’extérieur est conforme aux exigences. Cela signifie qu’il doit contenir l’ensemble des informations attendues (objectifs, durée, tarifs, modalités, contacts, accessibilité, etc.), et qu’il doit être daté. C’est ce qui prouve que vous avez pris le temps de valider ce que vous affichez.

Un autre point essentiel : la mise à jour. Ce que vous publiez doit rester aligné avec la réalité. Si une prestation évolue – un tarif, un délai, une méthode – les documents doivent suivre. Il faut pouvoir affirmer, en toute transparence, que les versions transmises ou visibles par le public sont bien les plus récentes.

C’est aussi ce que l’auditeur viendra vérifier. Au-delà de la conformité, cette exigence reflète une habitude professionnelle : celle de proposer une information claire, précise et actuelle. Ce n’est pas un simple point de contrôle, c’est un engagement de qualité envers ceux qui vous font confiance.

L’indicateur 1 du référentiel Qualiopi ne laisse pas de place à l’improvisation. Il ne suffit pas d’annoncer une formation : il faut la présenter dans son ensemble, avec tous les éléments qui permettent à quelqu’un de comprendre ce qu’il va vivre. Pas juste quelques lignes vagues, mais un contenu clair, lisible, précis.

Voici ce que vous devez absolument faire figurer :

→ D’abord, les prérequis. Ce que la personne doit déjà savoir ou maîtriser avant de se lancer.
→ Ensuite, les objectifs. Pourquoi cette formation existe ? Qu’apporte-t-elle ? Que va-t-on en retirer, concrètement ?
→ Il faut aussi indiquer la durée. Pas “quelques jours” : une estimation précise, en heures ou en jours.
→ Les modalités et délais d’accès comptent aussi. Peut-on s’inscrire à tout moment ? Faut-il passer un entretien avant ? Y a-t-il un délai de traitement ?
→ Et bien sûr, les tarifs. Même s’ils varient, une fourchette ou une mention “sur devis” reste préférable au silence.
→ On attend aussi les contacts : un mail, un numéro, un lien de formulaire… Peu importe, tant qu’on peut vous joindre facilement.
→ Les méthodes mobilisées doivent figurer aussi : présentiel, visio, travail en autonomie, coaching…
→ N’oubliez pas les modalités d’évaluation. Comment mesurez-vous les acquis ?
→ Et enfin, l’accessibilité. Si une personne en situation de handicap veut suivre cette formation, à quoi peut-elle s’attendre ?

Ces neuf points, ensemble, forment le socle de votre conformité. Ils doivent tous être là. Et à jour

Quand on parle de prérequis dans le cadre de l’indicateur 1 de Qualiopi, on parle simplement de ce qu’une personne doit avoir ou savoir avant d’entrer en formation. L’idée, c’est d’aider le futur bénéficiaire à savoir si la formation lui convient.

Un prérequis peut être un diplôme, une expérience professionnelle, ou simplement une compétence de base. Par exemple, si la formation utilise un logiciel spécifique, comme Excel, il peut être utile de préciser qu’il faut déjà en connaître les bases. Parfois, le prérequis sera davantage logistique : avoir accès à un ordinateur avec une bonne connexion, pour les formations à distance.

Mais attention, ne pas avoir de prérequis ne veut pas dire qu’il est inutile de le mentionner. Si aucune condition n’est nécessaire, il faut quand même l’écrire noir sur blanc : « Aucun prérequis n’est nécessaire pour suivre cette formation ». Sinon, l’auditeur risque de considérer que l’information est manquante et soulignera une non-conformité.

Dans le cadre de l’indicateur 1 du critère 1, l’un des éléments clés à faire figurer sur vos supports est : l’objectif de la prestation. Cela concerne aussi bien les formations, les bilans de compétences, que les accompagnements à la VAE. L’idée est simple : toute personne qui consulte votre offre doit pouvoir comprendre à quoi elle sert, et ce qu’elle permet d’atteindre.

Il ne s’agit pas d’une phrase toute faite ou d’un objectif trop vague. Ce que cherche à vérifier Qualiopi, c’est que l’objectif est formulé de manière claire, réaliste et orientée résultats. Par exemple, pour une formation, on attend une phrase du type : « Acquérir les compétences nécessaires pour utiliser un logiciel de gestion commerciale » ou « Être capable de conduire un entretien professionnel conforme aux obligations légales ».

Pour un bilan de compétences, l’objectif pourra être : « Permettre au bénéficiaire d’analyser ses compétences et ses motivations afin de construire un projet professionnel réaliste ». Pour la VAE, il peut s’agir de : « Accompagner le candidat dans la constitution de son dossier en vue de l’obtention d’une certification ».

En résumé, l’objectif doit expliquer clairement ce que la personne va retirer de la prestation. C’est un point essentiel : sans objectif précis, l’action paraît floue. Et pour l’auditeur, une information floue est souvent une information non conforme.

Il est nécessaire d’indiquer une durée totale exprimée de façon précise. On parle ici de la durée globale de la prestation, en heures, en jours, ou, selon le format, en mois pour les parcours longs. Il est possible de mentionner la répartition (présentiel/distanciel, synchrone/asynchrone), mais ce n’est pas une obligation. L’important, c’est que la durée soit affichée de manière lisible, sans ambiguïté.

Quelques exemples acceptables :

Durée : 21 heures, réparties sur 3 jours

Formation en ligne – durée estimée : 12 heures

Accompagnement VAE sur 4 mois avec 24 heures d’appui individualisé

Ce que Qualiopi veut éviter, ce sont les formulations floues comme “durée à définir”, “variable selon le profil” ou “à voir ensemble”. Si la durée dépend du bénéficiaire, il faut donner une moyenne ou une fourchette claire, et l’expliquer.

Quand une personne lit une offre de formation, de bilan ou d’accompagnement, elle se pose rapidement une question très simple : Comment faire pour m’inscrire ? Et combien de temps cela me prendra ? C’est exactement ce que couvre cette partie de l’indicateur 1.

Les modalités d’accès sont la manière dont le bénéficiaire va pouvoir rejoindre la prestation. Est-ce qu’il doit remplir un formulaire en ligne ? Passer par un entretien téléphonique ? Est-ce qu’un échange préalable est prévu ? Par exemple, s’il faut faire un positionnement ou valider des prérequis, il faut le préciser. Et si la formation est accessible via le CPF ou un OPCO, il faudra également le mentionner.

Les délais d’accès, eux, correspondent au temps qu’il faut entre la demande et le début de la prestation. Là aussi, on attend quelque chose de clair : 10 jours, 3 semaines, ou encore “selon les dates prévues au calendrier annuel” si vous fonctionnez par sessions fixes. L’important, c’est d’éviter les formulations vagues comme “au cas par cas” ou “selon disponibilité”.

Lorsqu’on parle de tarifs dans le cadre de l’indicateur 1 du RNQ, l’idée n’est pas forcément de tout afficher dans les moindres détails, mais de fournir une information claire, honnête et accessible au public.

Si le tarif est fixe, c’est simple : il suffit de l’indiquer clairement sur la fiche programme, la page web ou tout autre support utilisé. Par exemple : « Tarif : 980 € TTC pour les 3 jours de formation ».

Mais souvent, les tarifs varient selon le public, le financement ou la personnalisation de la prestation. Dans ce cas, on ne vous demande pas l’impossible, mais il faut donner un repère : une fourchette de prix, un exemple de coût selon un mode de financement, ou même une phrase comme : « Tarif sur devis – nous contacter pour une estimation personnalisée ».

Ce que Qualiopi attend, c’est que le bénéficiaire ne se retrouve pas dans le flou. Si aucune mention du tarif n’apparaît, ou si c’est trop vague, l’auditeur peut considérer que l’information est incomplète et relever une non-conformité à l’indicateur 1.

La transparence sur les tarifs, même partielle, est une façon de montrer que vous êtes prêt à répondre aux questions concrètes de vos futurs bénéficiaires. C’est aussi une marque de sérieux, et un vrai levier de confiance.

Ici, il ne s’agit pas simplement de mettre une adresse générique en bas de page. L’objectif est de permettre à un futur bénéficiaire de poser une question, demander un complément ou s’inscrire, sans obstacle.

Ce qui est attendu, concrètement, est au minimum : une adresse e-mail dédiée ou surveillée, un numéro de téléphone, ou un formulaire de contact accessible depuis votre site internet. Cela peut aussi être une personne clairement identifiée (ex. : « Pour toute question, contactez Sophie Dupuis, chargée des admissions »), ce qui ajoute une touche plus humaine et rassurante.

Évitez les formulations impersonnelles du type « Merci de nous contacter via le site » sans lien, ou les adresses non professionnelles (du type Gmail, Hotmail, etc.). Si vous avez une adresse générique (contact@…), assurez-vous qu’elle fonctionne bien, qu’elle est régulièrement consultée, et que le bénéficiaire peut obtenir une réponse.

L’enjeu ici, c’est la disponibilité. Une information claire, c’est bien ; une porte de sortie en cas de question, c’est mieux. Pour l’auditeur Qualiopi, l’absence de contact identifié est un motif classique de remarque, voire de non-conformité.

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L’indicateur 1 ne se limite pas à décrire ce que contient une formation ou un accompagnement. Il s’intéresse aussi à la manière dont les choses se déroulent. C’est là qu’interviennent deux points essentiels : les méthodes pédagogiques mobilisées et les modalités d’évaluation.

D’abord, les méthodes mobilisées. Elles désignent tout simplement comment la prestation est mise en œuvre. Est-ce en présentiel ? En distanciel ? Y a-t-il des ateliers pratiques, des études de cas, de l’accompagnement individualisé ? Faut-il travailler en autonomie, utiliser des ressources numériques, suivre des visios en direct ? Ici, l’idée est de permettre au bénéficiaire de se projeter. Une simple phrase suffit, tant qu’elle décrit clairement le format. Par exemple : « Formation en présentiel, alternant apports théoriques, exercices pratiques et mises en situation. »

Ensuite, les modalités d’évaluation. Ce point est souvent sous-estimé, mais il est capital pour Qualiopi. Il faut expliquer comment vous vérifiez que les objectifs sont atteints. Cela peut passer par un QCM, une étude de cas, une grille d’observation, un entretien individuel ou un livrable final. Ce n’est pas nécessairement un examen, mais il doit y avoir un outil ou une méthode identifiée.

Ces deux éléments montrent que la prestation n’est pas qu’un contenu figé. Elle est vivante, pensée, structurée, avec un cadre clair. Et c’est exactement ce que Qualiopi attend.

L’objectif ici est de montrer que vous avez réfléchi à la manière d’accueillir tous les publics, y compris ceux qui peuvent rencontrer des difficultés liées à un handicap. Cela ne signifie pas que vous devez tout rendre accessible immédiatement, ni que vous devez tout faire seul. Mais vous devez pouvoir expliquer ce qui est possible, ce qui est prévu, et à qui s’adresser en cas de besoin.

Concrètement, il est recommandé d’indiquer :

  • Si les locaux sont accessibles (ou non) aux personnes à mobilité réduite.
  • Si des aménagements sont possibles selon les besoins.
  • Qui est le référent handicap et comment le contacter.
  • Une phrase simple du type : « Cette formation est accessible aux personnes en situation de handicap. Pour toute demande d’aménagement, contactez notre référent à l’adresse suivante… »

Ce que Qualiopi vérifie ici, c’est que vous êtes ouvert à l’adaptation. Même si vous n’avez jamais accueilli de personne en situation de handicap, cette information doit être visible, claire, et concrète. C’est un signal d’inclusion autant qu’un critère de conformité.

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