Recueil et prise en compte des appréciations, réclamations et aléas des parties prenantes
L’indicateur 31 du RNQ porte sur le recueil et la prise en compte des appréciations, réclamations et aléas formulés par les parties prenantes tout au long des prestations. Il est essentiel que le prestataire mette en place des modalités efficaces pour capter ces retours, qu’ils proviennent des bénéficiaires, des financeurs, des équipes pédagogiques ou des entreprises partenaires. Cette démarche favorise la transparence et l’amélioration continue, deux piliers fondamentaux de la qualité des services délivrés.
Recueillir les appréciations permet de mesurer la satisfaction et d’identifier rapidement les points à améliorer. Traiter les réclamations avec rigueur et réactivité contribue à rétablir la confiance et à renforcer la relation avec les parties prenantes. De plus, la gestion des aléas, imprévus ou difficultés rencontrées pendant la prestation, est un indicateur clé de la capacité du prestataire à s’adapter et à garantir la continuité du service.
Le prestataire doit démontrer que ces actions ne sont pas ponctuelles mais intégrées dans un processus organisé, documenté, et suivi régulièrement. Cela implique la mise en place d’outils adaptés tels que des enquêtes de satisfaction, des systèmes de gestion des réclamations, des tableaux de suivi ou encore des comités de pilotage. Ces dispositifs doivent permettre une libre expression, un traitement transparent et la mise en œuvre de solutions concrètes.
Qui est concerné par l’indicateur 31 du RNQ ?
L’indicateur 31 du RNQ concerne l’ensemble des prestataires de formation, quel que soit leur secteur d’intervention. Il implique particulièrement les équipes en charge de la relation avec les parties prenantes, telles que les bénéficiaires, les financeurs, les équipes pédagogiques, et les entreprises partenaires.

Les organismes de formation

Les centres de bilan de compétences

Les CFA

Les centres de VAE
Objectifs et exigences de l’indicateur 31 du RNQ
L’indicateur 31 du RNQ vise à garantir que le prestataire mette en place un système fiable et réactif pour recueillir, analyser et traiter toutes les appréciations, réclamations et aléas exprimés par les parties prenantes. L’objectif est d’assurer une amélioration continue des prestations et de préserver la satisfaction des bénéficiaires et partenaires.
Le prestataire doit démontrer qu’il possède des outils adaptés pour capter les retours, qu’ils soient positifs ou négatifs, et qu’il traite ces informations de manière organisée et transparente. Cela inclut la mise en place d’un registre des réclamations, l’analyse régulière des retours, ainsi que la communication sur les actions correctives engagées.
Il est essentiel que les délais de traitement soient respectés, avec une réponse rapide et appropriée aux réclamations. Le prestataire doit également montrer qu’il tient compte des aléas qui peuvent survenir durant les prestations, et qu’il adapte ses processus pour y répondre efficacement.
Enfin, cet indicateur requiert une implication active des équipes pédagogiques et administratives pour garantir la qualité des interactions avec les parties prenantes. La formalisation des procédures et leur diffusion au sein de l’organisme renforcent la cohérence et la rigueur du dispositif.
Quels sont les exemples de preuves attendues pour l’indicateur 31 du RNQ ?
Pour répondre à l’indicateur 31 du RNQ, le prestataire doit fournir des preuves claires et concrètes attestant de la mise en place et de l’efficacité de son dispositif de gestion des appréciations, réclamations et aléas.
Parmi les supports acceptés, on retrouve ainsi :

Un tableau de suivi des réclamations

Les procédures internes

Les enquêtes de satisfaction ou questionnaire

Comptes rendus de réunions qualité ou comités de pilotage
L’ensemble de ces preuves doit être organisé, à jour, et facilement accessible lors de l’audit Qualiopi.
Modalités de mise en œuvre et bonnes pratiques pour l’indicateur 31 du RNQ
Pour respecter l’indicateur 31 du RNQ, le prestataire doit déployer un dispositif clair et rigoureux pour gérer les appréciations, réclamations et aléas. Il commence par formaliser une procédure définissant les étapes du recueil, du traitement et du suivi des retours.
Le prestataire doit sensibiliser ses équipes à l’importance de cette démarche et former le personnel aux bonnes pratiques de gestion des réclamations. Il assure la disponibilité de moyens adaptés, comme un registre électronique ou papier, pour consigner chaque signalement.
Une communication transparente avec les parties prenantes est essentielle. Le prestataire doit informer les bénéficiaires et partenaires sur les modalités pour exprimer leurs retours, ainsi que sur les délais de réponse.
Il est donc important d’instaurer un suivi rigoureux avec des indicateurs de traitement, permettant de mesurer la réactivité et l’efficacité du dispositif. Des comités de pilotage ou réunions qualité doivent être régulièrement organisés pour analyser les données collectées.
Le prestataire doit aussi anticiper et gérer les aléas en adaptant rapidement ses process, afin d’assurer la continuité et la qualité des prestations. L’écoute active des parties prenantes contribue donc à une amélioration continue et à la fidélisation.
Enfin, la confidentialité et l’anonymat doivent être garantis pour encourager la libre expression. Ces bonnes pratiques renforcent ainisi la confiance et l’image de l’organisme.
Risques de non-conformité à l’indicateur 31 du RNQ
Le non-respect de l’indicateur 31 du RNQ expose le prestataire à plusieurs risques lors de l’audit Qualiopi. En cas de gestion insuffisante des appréciations, réclamations et aléas, une non-conformité majeure peut être relevée.
Cette situation fragilise la relation de confiance avec les bénéficiaires, financeurs et partenaires. Sans prise en compte efficace des retours, les dysfonctionnements ne sont pas corrigés, ce qui nuit à la qualité des prestations.
Le prestataire risque aussi une dégradation de sa réputation, impactant la fidélisation et la pérennité de son activité. Le défaut de traitement des réclamations peut conduire à des conflits ou des litiges.
En outre, l’absence de dispositif clair et organisé peut entraîner la suspension ou le retrait de la certification Qualiopi, avec des conséquences financières et commerciales importantes.
Pour éviter ces risques, il est essentiel d’instaurer un système rigoureux, garantissant la traçabilité, la transparence, et la réactivité dans la gestion des retours.
FAQ – Indicateur 31 du RNQ
Qu’est-ce que l’indicateur 31 du RNQ ?
Il porte sur la gestion des appréciations, réclamations et aléas des parties prenantes pendant les prestations.
Qui est concerné par cet indicateur ?
Les bénéficiaires, financeurs, équipes pédagogiques, et entreprises partenaires.
Quels dispositifs mettre en place ?
Un registre des réclamations, enquêtes de satisfaction, procédures de traitement et de suivi.
Comment garantir la réactivité ?
En définissant des délais clairs, des processus de relance, et en assurant la communication transparente.
Quelles conséquences en cas de non-conformité ?
Non-conformité majeure, perte de confiance, suspension ou retrait de la certification Qualiopi.
Pour conclure :
L’indicateur 31 du RNQ engage le prestataire à gérer efficacement les appréciations, réclamations et aléas de ses parties prenantes. Cette gestion rigoureuse est un levier majeur d’amélioration continue.
Elle favorise ainsi la transparence, renforce la confiance, et assure la qualité des prestations. Ignorer cet indicateur peut donc fragiliser la certification Qualiopi et la réputation de l’organisme.
En adoptant des procédures claires et un suivi rigoureux, le prestataire affirme son engagement qualité et améliore durablement l’expérience de ses bénéficiaires.